Marianne Dissard

My essentials for Stereographics © Marianne Dissard

LES ESSENTIELS DE MARIANNE DISSARD

Sorry but I do get noticed. I am energy. My hair matters, what I look like. I am queen.
What I put in my body and who you are to me. What do you think of me? Not everyone can get close. I am damaged easily. Not everyone can stand with me. Break my heart but I don’t have a room. I have many, adding to one.
Here now, gone already. Anger and too much of a few good things. But I am stubborn, oh dear, and ambition for the finer things and unlofty ideals. I am boss, I run your world if you let me, and mine stealthily, with so much joy, a kid. Let’s do it!

I can do anything. Are you ready too? Hear me out, I joined the circus! Together, we can be any grand young and old story! Let’s play! I love you, love me and we’ll be fine.


Marianne Dissard
Mai 2016

Plus d’informations sur Marianne Dissard
www.facebook.com/mariannedissard
www.mariannedissard.com

My essentials for Stereographics by Marianne Dissard
© Marianne Dissard/ All rights reserved / Reproduction prohibited without permission of the author

Jarvis Platini

My essentials for Stereographics © Jarvis Platini

LES ESSENTIELS DE JARVIS PLATIINI

“L’ essentiel, c’est le reste moins l’intime…
C’est une mémoire précaire, changeante, limitée, pleine de brouillons déjà morts et de projets en sursis…
Un contenu invisible aux autres, l’essentiel c’est l’opacité lumineuse d’une chanson non encore écrite, les mots dissimulés et  calamiteux d’un roman sur l’évidence…
Mon essentiel, c’est tout ce qui cherche à sortir de moi, tout ce qui en sort, tout ce que je parviens à en maîtriser, tout ce que j’abandonne après l’avoir chéri …
Mon essentiel n’est pas l’amour des miens – qui est mon essence intouchable – l’essentiel c’est juste ce qui me brûle, ce qui me mord, ce que je tue après l’avoir désiré, créé, poli, puis oublié, tout ce qui me pousse à profiter de la valeur fluctuante de l’existence, sans jamais aucune obligation de résultat”.


Jarvis Platini
Mai 2016

Plus d’informations sur Jarvis Platini
soundcloud.com/jarvis-platini

My essentials for Stereographics by Jarvis Platini
© Jarvis Platini / All rights reserved / Reproduction prohibited without permission of the author

Take A Look At Me Now…

Subtile manoeuvre pour opération marketing en quête de visibilité ou simple démarche artistique d’un artiste qui assume son âge ? “Take a Look At Me Now” est au départ, une simple opération de réédition des albums solos de Phil Collins, remastérisés et enrichis de titres bonus pour cette occasion.
Pour dépasser cette approche classique, Phil Collins a souhaité apporter une touche plus personnelle pour ces rééditions, en récréant le plus fidèlement possible, les pochettes d’époque (très largement des portraits de lui) mais avec son visage d’aujourd’hui.

Both-Sides-pair-1024x511
L’idée semble évidente et facile à première vue, mais en y réfléchissant, on imagine alors la difficulté du projet pour recréer les conditions originales du shooting
: la pose de Collins lui-même, l’expression de son visage, son regard mais aussi les conditions techniques du studio (sources de lumière, type d’éclairage, traitement du tirage) voir la nature même des appareils et des pellicules utilisés par les photographes à l’époque (très certainement de nature argentique).

Le projet a d’abord nécessité une analyse technique minutieuse de chaque prise de vue originale. Ensuite, une équipe dédiée (directeur artistique, photographe et retoucheur) a recréé en studio les conditions techniques du shooting initial pour chaque pochette. Les directives artistiques sont d’utiliser au minimum les possibilités techniques de la retouche (le projet aurait alors pu être considéré comme une simple performance de retouche) et de s’approcher au plus près de l’image originale lors de la prise de vue.

phil collins- but seriously
Pour cela, une collaboration étroite s’est installé entre Phil Collins lui même, le photographe qui a dirigé le shooting et le studio digital (pour l’occasion directement relié à l’appareil photo).
Pour garder une certaine “fraîcheur”, l’équipe décide que le choix de la photo se fera au jugé, et donc quasiment en instantané lors de la prise de vue. On retient donc l’image la plus proche de la pochette originale et qui necéssite le minimum de retouche. La typgraphie utilisée et la mise en page de la pochette originale sont respectées.
La pochette est ré-éditée.

Face-Value-pair-1024x511

Prenez le temps de regarder la pochette originale et la pochette de la réédition, et vous mesurerez le travail accompli, qui d’un coup d’oeil rapide aurait pu vous sembler un simple pastiche, voir passer totalement inaperçu !

 


Pour plus d’informations : philcollins.com

Hello-Going-pair-1024x510
No-Jacket-pair-1024x506

Être là…

Soirées Walden, 14 Mai 2016
La Manufacture Chanson / Paris

Les soirées Walden sont des rencontres musicales sur le principe d’une double affiche. Elles sont organisées par le chanteur et compositeur Florent Nesles, qui partage chaque soir la scène avec un invité différent.

L’invité de ce soir est Naim Amor, chanteur et compositeur français, qui vit à Tucson (Arizona), depuis 20 ans.

Accompagné de sa guitare, Naim nous balade dans les grands espaces américains, tels des Tumbleweed virevoltants dans le souffle de son inspiration. Ses chansons, chantées en français ou en anglais, sont entrecoupées de morceaux instrumentaux qui sont autant de bandes-son de films imaginaires.

Un moment rare.

Naïm Amor est en tournée française du 14 au 30 mai 2016.
Une belle occasion de le voir. Soyez là.

14.05 • Paris (ACP La Manufacture Chanson) + Nesles
17.05 • Saint-Lô (Hôpital Mémorial France-USA) + Lewis Evans
18.05 • Nantes (Jardin des Plantes) – 16H00
19.05 • Bordeaux (Concert en appartement)
20.05 • Toulouse (Le Bol Rouge)
21.05 • Rodez (Musée Fenaille) + Saåad
22.05 • Albi (Maison d’hôtes Les Platanes)
24.05 • Lyon (Le Bal des Fringants) + Riegler Girl & The RG’s
25.05 • Saint-Étienne (Le Remue-Méninges)
27.05 • Lausanne (La Datcha)
28.05 • Dijon (La Maison Perrichet) + Alexi Ponçot
30.05 • Paris (Le Pop In)

Plus d’informations:
www.naimamor.com
www.naimamor.bandcamp.com
Interview Pop, Cultures et Cie

Photographie Naim Amor © tucsonpeoplelife.com

 

Y. Monerie

My essentials for Stereographics © Y. Monerie

LES ESSENTIELS DE Y. MONERIE

1. La musique avant tout : une des pochettes qui me font les plus regretter le vinyl et les années 70-80. Purement esthétique.
2. Narcisse et Goldmund : hésiter entre la rigueur et l’appel de la création. Toujours.
3. … et l’appel du dehors. Aussi souvent que possible.
4. Dans la poche, en permanence : un médiator, un Ganesh – le trublion – pour la vigilance.
5. Le travail du bois, comme un contact charnel et l’idée d’un métier qui aurait pu être manuel.
6. Le surf et la beauté sauvage des vagues. Les landes, au moins une fois par an. Le bruit sourd d’un glissando en apesanteur.
7. Drift, The Apartments : l’album que j’ai probablement le plus écouté avec The Fugitive Kind des Swans Way, Baby, The Stars Shine Bright des Everything But the Girl et Pacific Street des Pale Fountains. L’album du retour et de la solitude. Mon album préféré de The Apartments reste All You Wanted – un trajet Montpellier/Genève pour l’acheter en Vinyl (une autre époque !) – mais Drift m’a suivi si longtemps…
8. Le chapeau de mon grand père : une idée de la famille et une pensée pour mon épouse.
9. Les amis, les apéros entre amis et l’essuie-main à l’espagnole qui va avec.
10. Une matrice de police en plomb pour une longue tradition familiale autour de l’imprimerie, la typographie, le journalisme.
11. Mon outil de travail quotidien.
12. Une belle chimère : mi-faire-part de bonne année (l’annonce d’un renouveau), mi-renouveau (l’annonce de quelques bonnes années). Et surtout de belles rencontres.
13. (hors cadre) Photo de mon mariage.


Y. Monerie
Avril 2016

My essentials for Stereographics by Y. Monerie
© Y. Monerie / All rights reserved / Reproduction prohibited without permission of the author

Loïc Berenguier

My essentials for Stereographics © Loic Berenguier

LES ESSENTIELS DE LOÏC BERENGUIER

Amateur de musique sans jamais en avoir pratiqué, ma vie tourne et a beaucoup tourné autour d’elle. Entre albums incontournables et concerts mythiques, impossible de mettre mes essentiels musicaux tant ils sont nombreux.

First of All : au centre, la Famille.

Des Vinyles et des CD : une fois encore pas vraiment d’essentiels tant ma consommation est gargantuesque, une folle envie de découverte mais aussi une fidélité à certains sons : la basse des Cure, les guitares de l’indie pop made in UK des Smiths à Blur, les synthés de Depeche Mode ou de New Order, les voix féminines de Bjork à PJ Harvey en passant par The Sundays, les amis de 49 Swimming Pools ou Autour de Lucie, les mix de DJ Shadow, la brutalité d’un Trent Reznor, les univers de Joy Division ou des Cocteau Twins.

Des places de concerts et des Pass festival : Ma culture musicale c’est beaucoup construite dans les concerts, des découvertes, des confirmations mais aussi quelques déceptions, avec une tendresse particulière aux Black Session de Bernard Lenoir ou au Festival des Inrocks qui m’ont beaucoup « ouvert  les oreilles ».

Un éco cup ASSE, car c’est l’ustensile le plus important en festival et que je suis stéphanois et donc lié pour toujours à mon club de foot de cœur l’ASSE.

Quelques Vedett, ma « pills » préféré, car je suis arrivé il y a plus de 10 ans dans le Nord et que je m’y sens bien, j’en ai adopté les us et coutumes. Une belle région à la situation géographique idéale me concernant car à un jet de pierre de Bruxelles, Londres et Paris mais surtout qui m’a accueilli à bras ouverts.

Un Ipod car mon écoute de la musique a aussi changé… et même si j’ai toujours besoin d’un support le Vinyle ou le CD, encore une fois pour sa pochette mais aussi ses crédits, j’aime avoir du son avec moi.

Mon smartphone, car connecté en permanence, pour la famille, les amis, les infos, pour le boulot, … pour avoir l’impression de ne rien manquer.

Quelques magazines, anciens fanzines, les Inrocks (idéalement version mensuelle), Magic ! , New Comer, car je fais partie de la génération qui lisait, qui écoutait la radio et qui scrutait les notes des pochettes d’albums pour découvrir les filiations, les ramifications… La génération « single club », Rough Trade rue de Charonne, celle de l’avant internet. (J’aurais dû ajouter un NME et un Melody Maker). Magic Mushroom et les Inrockuptibles plus spécifiquement pour les rencontres, l’international indie pop, les passionnés, les moments vécus… Manu, JD, Christophe, Philippe,…

Et des livres : Photos, Street Art, Paysage car j’ai toujours pensé la culture comme un tout. Sensible à l’esthétisme qui véhicule autant d’émotion que la musique, avec un attrait particulier pour la photo noir et blanc et un intérêt pour le graphisme et les logos.

Quelques marottes : les labels 4AD, Sarah Records et Mute pour l’ensemble de leur œuvre, aussi bien sonore que graphique, j’aurai pu y ajouter Factory, Mo Wax, Heavenly records ou Warp, car je suis aussi sensible au visuel, à l’esthétisme d’une pochette qu’à la musique. Oliver Vaughan, Peter Saville ou Futura m’ont autant fait acheter d’album que les grands passeurs comme Bernard Lenoir. Que serait Endtroducing de DJ Shadow, This Mortal Coil, Doolittle des Pixies ou Mouvement de New Order, sans leurs pochettes. C’est quand même, Oliver Vaughan (V23) qui m’a le plus marqué par son univers global autour de 4AD faisant de ce label, un objet de quasi culte me concernant.

Pour terminer : Mes polos Fred Perry et des Skate Shoes, parce que chacun a son uniforme, et c’est celui dans lequel je me sens bien. Une brosse à barbe, parce que je suis barbu.


Loïc Berenguier
Avril 2016

Plus d’informations sur Loïc Berenguier
www.facebook.com/loicberenguier
loicberenguier.com

My essentials for Stereographics by Loïc Berenguier
© Loïc Berenguier / All rights reserved / Reproduction prohibited without permission of the author

“Là, sous le vent…”

Sur son nouveau single, le songwriter belge, Thomas Jean Henri, nous invite à partager une nouvelle fois, l’hospitalité de Cabane. En compagnie d’ami(e)s chers, il entretient avec passion, la douceur des moments partagés.

Il y a peu de temps, tel un petit caillou blanc sur le chemin d’un conte de Perrault, Thomas Jean Henri avait discrètement publié une très belle relecture du (déjà) magnifique Efface la mer d’Orso Jesenka. J’y avais retrouvé, comme une évidence, un lien de parenté, une délicatesse empreinte de simplicité et de chaleur. La brûlure du moment magique , si rare en fait, que l’on sait la reconnaître et l’apprécier.

Sur ce nouveau single, on retrouve les fidèles, Caroline Gabard, Bonnie Prince Billy et Kate Stables au chant, Sean O’hagan aux arrangements. Et à nouveau, cette même impression de partager à l’unisson un moment merveilleux d’équilibre, de simplicité et de délicatesse.
Comme un ami que l’on n’osait espérer se joindre à eux, c’est François Marry qui s’invite en bonus à ce single, et nous offre Là, sous le vent, magnifique version française de “Here, in the Wind”.

L’artwork des deux singles, signé du duo belge boldatwork, est une extension sensorielle de l’univers musical de Cabane.
La pochette du premier single figurait cette fameuse cabane, que l’on imaginait comme un frêle refuge entre ciel et terre. La pochette du second, nous ouvre l’espace : l’air, la terre, la mer… et le feu d’une flamme intacte, qui brûle une nouvelle fois, dans ces deux nouveaux titres.

Ces morceaux me sont déjà indispensables. Comme une autre cabane à Liverpool, je ne cesse d’y revenir, d’y apprécier chaque note, chaque mot, chaque silence, de retourner une face, puis l’autre, de m’y réchauffer, l’âme et le coeur.

En deux singles et six chansons, Thomas Jean Henri est devenu cet ami inconnu — ce “frère” comme disait Daniel Darc — avec qui je partage discrètement une partie de mon intimité.

Il ne le sait pas, mais je me devais de lui dire.


Pascal BLUA
Avril 2016

 

Plus d’informations sur Cabane
cabanemusic.bandcamp.com

Catherine Deylac

My essentials for Stereographics © Catherine Deylac

LES ESSENTIELS DE CATHERINE DEYLAC

Lorsque je travaille, j’utilise des boîtiers numériques: Canon pour filmer, Nikon pour la photo de concert, mais toujours en mode manuel… La GoPro est un outil complémentaire très maniable, discret, amphibie. En un mot, génial! Filmer avec elle rend les choses ludiques, faciles.  
Quant au Nikon F100, il reste mon préféré… J’adore le son de son déclenchement, son ergonomie. L’argentique entretient la magie de l’attente, de la surprise, de la découverte, de l’accident créatif. Je photographie mon entourage avec lui, en noir et blanc. J’aime aussi faire de la photo macro abstractive: interroger la matière, la caresser du regard, la caresser tout simplement. L’objectif macro AF 105mm1/2.8 est parfait.

L’ordinateur centralise tout: le traitement de l’image, le montage vidéo. J’écoute grâce à lui énormément de musique sur internet, au casque, pour alimenter mon blog et mon désir insatiable de nouveaux sons.

Je collectionne les disques, les films, les livres. Je peux dormir par terre, mais pas sans livres à portée de main.
Bowie est le premier artiste que j’ai admiré. Warsawa est mon titre préféré sur Low, quand Philip Glass l’a retravaillé, je suis tombée à genoux.
Dans Agua viva, C. Lispector travaille la matière de l’écriture, la sensation, à la manière d’une plasticienne. J’aime l’intensité, la passion qui animent son oeuvre. Ce titre est doublement évocateur: je vis en bord de mer.
Harold et Maude, parce que j’ai le goût des fleurs simples…
Saul Leiter pour son usage virtuose du flou, des silhouettes et des reflets, extraordinairement poétique.
Modern Architecture since 1900 a été acheté un soir à Los Angeles chez Borders, à Santa Monica, librairie fermée aujourd’hui. J’ai toujours été attirée par la conception d’espaces, et l’architecture contemporaine américaine. Par la conception dans l’espace aussi: en peinture comme en sculpture. Il me semble vital de se laisser traverser quotidiennement par la beauté, sous toutes ses formes. On peut mener une existence modeste mais vivre sans beauté me semble inconcevable.

On met un certain temps à trouver la plume parfaite, à la faire, comme on dit. Je note mes idées, griffonne mes croquis dans un carnet, mes rendez-vous dans un agenda, tout comme j’écris des histoires sur des cahiers à spirale: à l’encre noire de mon stylo fétiche.

J’ai hérité de cette montre à gousset et vraisemblablement de nombreuses aptitudes de mon grand-père. Je ne porte de montre que lorsque je travaille au contact des gens. Lorsque je suis seule, je sais parfaitement l’heure qu’il est. Parfois à la minute près. Je possède peu de bijoux, ne souhaite plus me maquiller.
Un parfum dit beaucoup d’une femme, j’apprécie qu’il soit léger. J’aime l’intemporalité, les caméléons qui se transforment cycliquement, jouent avec leur image. Tout détail m’importe: le choix des matières, des coloris, des lignes. C’est la synthèse des influences, le référentiel, et la note de fantaisie qui me portent vers tel vêtement ou tel objet.
Le travail de François Quesnel, que l’on retrouve dans la boîte ronde en céramique, me parle énormément. François m’a transmis son goût de la pièce unique, de la relation poétique à la terre. Lorsque je jardine, je me relie souvent à lui en pensées, et à mon grand-père, aussi. Mon jardin est mon deuxième bureau.

Certes, il reste des objets que je n’ai pas commentés.
Il n’y a rien à en dire, j’y tiens, et c’est tout.
Je me rends compte aussi que la plupart des objets de cette sélection m’ont été offerts.

En fait, l’Essentiel est Ailleurs.


Catherine Deylac
Avril 2016

Plus d’informations sur Catherine Deylac
catherinedeylac.tumblr.com
www.facebook.com/catherine.deylac
Lartsenic BlogZine


My essentials for Stereographics by Catherine Deylac
© Catherine Deylac / All rights reserved / Reproduction prohibited without permission of the author

Antoine Chaperon

My essentials for Stereographics © Antoine Chaperon

LES ESSENTIELS D’ANTOINE CHAPERON

“Chacun cherche son chat”
par Antoine Chaperon, guitariste et musicien.


Antoine Chaperon
Avril 2016

Plus d’informations sur Antoine Chaperon :
www.facebook.com/antoine.chaperon

My essentials for Stereographics by Antoine Chaperon / Photography by monsieur j
© Antoine Chaperon / All rights reserved / Reproduction prohibited without permission of the author

Didier Duclos

My essentials for Stereographics © Didier Duclos

LES ESSENTIELS DE DIDIER DUCLOS (La Rive)

En dehors des êtres chers, voici quelques-uns de mes essentiels.

  • Les Doc Martens: Depuis 25 ans, je n’ai porté que deux types de chaussures : tout d’abord des rangers pendant une dizaine d’années, et par la suite, des Doc Martens. On devine bien que je n’ai aucun attrait pour l’habillage du pied.
  • Les lunettes: À l’âge de 6 ou 7 ans, non content d’être un gamin enrobé, j’allais devenir binoclard.
  • Le Pod (le haricot rouge, sur le synthé): Le simulateur d’ampli est un outil très utile lorsqu’on vit en appartement et qu’on respecte un tant soit peu la quiétude de ses voisins. Toutefois, je me souviens d’une époque où j’enregistrais des prises de guitare électrique, à partir d’un ampli repiqué avec un micro, sans me soucier le moins du monde des nuisances sonores que cela pouvait provoquer. J’en profite ici pour faire mon mea culpa !
  • Les guitares: Ce ne sont pas précisément les guitares qui figurent sur la photo mais l’instrument – l’outil – qu’elles représentent qui m’est essentiel, surtout pour composer (à la guitare acoustique), et pour faire du bruit (la guitare électrique) car je suis un piètre guitariste et je pratique très peu. Cela dit, ce n’est pas un hasard si j’ai choisi de faire figurer sur la photo ma Telecaster. Elle est le fruit d’un heureux concours de circonstances, puisqu’il y a plus de… 25 ans, je l’avais vue dans la vitrine d’un magasin de guitares d’occase, à Pigalle, et elle m’avait bien tapé dans l’œil. Cependant, je venais de m’acheter une superbe électrique chez un luthier qui avait développé des modèles avec des caisses en métal ; l’achat d’une autre guitare électrique n’était donc pas d’actualité. Quelques mois plus tard, en assistant à un concert d’un collègue de travail de Mikaël (une « grosse bête » à la guitare, comme on dit, et un bon chanteur, qui plus est) à l’Espace Ornano, je revois la Telecaster en question sur la scène, comme guitare d’appoint. Encore quelques mois plus tard, le collègue de Mikaël décide de la revendre, et là, je me suis dit qu’elle serait pour moi ! Voilà pour l’anecdote.
  • Le synthé: Suite de la panoplie du bricoleur musicien : un clavier. Rien de très original, mais essentiel afin de piloter les banques de sons pour les arrangements « orchestraux » (à défaut de pouvoir se payer un ensemble symphonique, ou même un quatuor à cordes).
  • Le micro (sur le synthé, à gauche): Fin de la séquence « matériel de musique » avec un microphone. C’est plutôt utile quand on ne sait pas écrire la musique et qu’on veut retenir les mélodies trouvées… Jusqu’à il y a 3 ans, j’enregistrais guitare acoustique et voix à l’aide d’un vieux micro Shure SM56 donné par une âme charitable à une époque où je n’avais pas encore touché un manche de guitare autrement qu’avec des doigts tremblants, tout fébrile et impressionné que j’étais, perdu devant un monde à domestiquer (je devais juste savoir faire un Mi mineur). Récemment, j’ai fait l’acquisition d’un micro un peu plus performant (celui de la photo), qui m’a permis de me sentir un peu plus à l’aise avec ma voix. Et depuis, j’ai quand même appris quelques accords supplémentaires.
  • La photo de mon bureau et des ordinateurs (à gauche, au-dessous du synthé): Travaillant à domicile, je passe le plus clair de mon temps dans ce capharnaüm organisé. Longtemps réfractaire à l’informatique (probablement l’une de ces stupides postures qu’il m’arrive parfois d’adopter), mon activité professionnelle m’a pourtant amené à devoir maîtriser cet outil il y a à peine une quinzaine d’années. Aujourd’hui, il me serait impossible de m’en passer, tant du point de vue professionnel que du point de vue de la musique. Et voilà comment on se retrouve avec, en gros, un PC majoritairement dédié au travail et un Mac pour la musique.
  • Le casque : Sûrement pas la meilleure chose pour les oreilles, surtout lorsqu’on en porte un 8 à 10 heures par jour, mais essentiel pour le travail.
  • La bouteille d’eau: C’est impératif ! Vital !
  • L’imper de Colombo: Enfin, disons, dans le style Colombo. Des années durant, j’ai porté celui de mon père. Je pense qu’il était devenu encore moins frais que l’imper de ce cher lieutenant (voire même, que Peter “Colombo” Falk lui-même). J’ai dû le remplacer.
  • L’écharpe : Complètement accro. Une bonne drogue quand on est sensible de la gorge.
  • Les CD (photo en bas, à droite): Pendant quelques années, j’ai connu une relative précarité, sans avoir réellement à en souffrir grâce à mon peu d’appétence pour la consommation. Seul gros point noir, je le reconnais: ne pas pouvoir acheter d’albums. J’empruntais des CD à la médiathèque municipale ; j’avais également des amis bienveillants qui m’en prêtaient et parfois m’en gravaient. C’était la fête ! Au sortir de cette période de disette, quand j’ai pu à nouveau me procurer des albums, une sorte de boulimie compulsive s’est emparée de moi. Devant le ridicule de la situation, j’ai fini par me calmer, mais il me reste encore une pléthore de CD dont le contenu n’a fait qu’effleurer mes tympans. L’ensemble occupe un mur entier de mon appartement. Ce n’est pas malin lorsqu’on habite dans un petit appartement! À vrai dire, j’avais surtout faim de musique, bien sûr !
  • Les vinyles: J’ai rapatrié, de chez mes parents, quelques vinyles qui me sont chers : ces BO de Morricone (et de Michel Magne, aussi…) que j’écoutais, enfant, et dont la musique et les pochettes ouvraient les horizons du petit banlieusard de rien que j’étais.
  • Le sac noir: Avant ce sac – et ses prédécesseurs, du même acabit – j’utilisais des sacs FNAC. La grande classe.
  • Les livres sur le Portugal: Ça, c’est un petit clin d’œil au Portugal, un pays que j’adore et qui me manque.
  • Le bloc-notes: J’en ai usé, des blocs notes ! Grands, petits, tout me va. Je note des tas de choses différentes dessus, et quand j’en cherche une en particulier, je mets toujours un temps fou à la retrouver.
  • Quelques ouvrages de Céline & Kafka: Là encore, rien de très original. Céline, je n’en suis toujours pas revenu. Quant à Kafka, c’est un peu grâce à lui – si, si ! – et beaucoup grâce à un ami metteur en scène, que j’ai repris un semblant de confiance quand cet ami m’accorda la sienne, de confiance, en me chargeant de la musique d’une adaptation théâtrale de « La colonie Pénitentiaire », une formidable nouvelle de Kafka. À l’époque, j’avais plus ou moins laissé tomber la musique. Mais je m’égare… D’une manière générale, la lecture tient une place importante dans mon quotidien, sous diverses formes, cependant pour être franc, pas autant qu’elle le devrait. Je cède un peu trop souvent aux sirènes du 7 ème art.


Didier Duclos
Mars 2016

Plus d’informations sur Didier Duclos et La Rive
www.facebook.com/La-Rive
La Rive par Matthieu Dufour
larive.bandcamp.com

My essentials for Stereographics by Didier Duclos
© Didier Duclos : / All rights reserved / Reproduction prohibited without permission of the author