Loïc Berenguier

My essentials for Stereographics © Loic Berenguier

LES ESSENTIELS DE LOÏC BERENGUIER

Amateur de musique sans jamais en avoir pratiqué, ma vie tourne et a beaucoup tourné autour d’elle. Entre albums incontournables et concerts mythiques, impossible de mettre mes essentiels musicaux tant ils sont nombreux.

First of All : au centre, la Famille.

Des Vinyles et des CD : une fois encore pas vraiment d’essentiels tant ma consommation est gargantuesque, une folle envie de découverte mais aussi une fidélité à certains sons : la basse des Cure, les guitares de l’indie pop made in UK des Smiths à Blur, les synthés de Depeche Mode ou de New Order, les voix féminines de Bjork à PJ Harvey en passant par The Sundays, les amis de 49 Swimming Pools ou Autour de Lucie, les mix de DJ Shadow, la brutalité d’un Trent Reznor, les univers de Joy Division ou des Cocteau Twins.

Des places de concerts et des Pass festival : Ma culture musicale c’est beaucoup construite dans les concerts, des découvertes, des confirmations mais aussi quelques déceptions, avec une tendresse particulière aux Black Session de Bernard Lenoir ou au Festival des Inrocks qui m’ont beaucoup « ouvert  les oreilles ».

Un éco cup ASSE, car c’est l’ustensile le plus important en festival et que je suis stéphanois et donc lié pour toujours à mon club de foot de cœur l’ASSE.

Quelques Vedett, ma « pills » préféré, car je suis arrivé il y a plus de 10 ans dans le Nord et que je m’y sens bien, j’en ai adopté les us et coutumes. Une belle région à la situation géographique idéale me concernant car à un jet de pierre de Bruxelles, Londres et Paris mais surtout qui m’a accueilli à bras ouverts.

Un Ipod car mon écoute de la musique a aussi changé… et même si j’ai toujours besoin d’un support le Vinyle ou le CD, encore une fois pour sa pochette mais aussi ses crédits, j’aime avoir du son avec moi.

Mon smartphone, car connecté en permanence, pour la famille, les amis, les infos, pour le boulot, … pour avoir l’impression de ne rien manquer.

Quelques magazines, anciens fanzines, les Inrocks (idéalement version mensuelle), Magic ! , New Comer, car je fais partie de la génération qui lisait, qui écoutait la radio et qui scrutait les notes des pochettes d’albums pour découvrir les filiations, les ramifications… La génération « single club », Rough Trade rue de Charonne, celle de l’avant internet. (J’aurais dû ajouter un NME et un Melody Maker). Magic Mushroom et les Inrockuptibles plus spécifiquement pour les rencontres, l’international indie pop, les passionnés, les moments vécus… Manu, JD, Christophe, Philippe,…

Et des livres : Photos, Street Art, Paysage car j’ai toujours pensé la culture comme un tout. Sensible à l’esthétisme qui véhicule autant d’émotion que la musique, avec un attrait particulier pour la photo noir et blanc et un intérêt pour le graphisme et les logos.

Quelques marottes : les labels 4AD, Sarah Records et Mute pour l’ensemble de leur œuvre, aussi bien sonore que graphique, j’aurai pu y ajouter Factory, Mo Wax, Heavenly records ou Warp, car je suis aussi sensible au visuel, à l’esthétisme d’une pochette qu’à la musique. Oliver Vaughan, Peter Saville ou Futura m’ont autant fait acheter d’album que les grands passeurs comme Bernard Lenoir. Que serait Endtroducing de DJ Shadow, This Mortal Coil, Doolittle des Pixies ou Mouvement de New Order, sans leurs pochettes. C’est quand même, Oliver Vaughan (V23) qui m’a le plus marqué par son univers global autour de 4AD faisant de ce label, un objet de quasi culte me concernant.

Pour terminer : Mes polos Fred Perry et des Skate Shoes, parce que chacun a son uniforme, et c’est celui dans lequel je me sens bien. Une brosse à barbe, parce que je suis barbu.


Loïc Berenguier
Avril 2016

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My essentials for Stereographics by Loïc Berenguier
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Emmanuel Tellier

My essentials for Stereographics © Emmanuel Tellier

LES ESSENTIELS D’EMMANUEL TELLIER

Mes objets fétiches, de gauche à droite :

Guitare électrique Gretsch SilverJet, un modèle US (what else… ?) acheté au début des années 1990 à Los Angeles. J’étais là-bas pour une interview de Frank Black, au moment de la fin des Pixies. C’est la guitare dont je me servais le plus pendant les concerts de Melville… Puis, après Melville, je me suis remis au piano, qui était mon instrument d’enfance, et j’ai (plus ou moins) rangé mes guitares, mais celle-ci n’est jamais très loin.

La petite chose en plastique rouge posée sur l’extrémité gauche, au dessus du vibrato, c’est ma fille Juliette imprimée en 3D. Cadeau de sa part pour mon anniversaire (oui je sais, c’est assez original…)

Juste à côté, deux touches de piano en ivoire, qui figuraient, du temps de sa splendeur, sur le clavier d’un piano à queue sur lequel a joué David Bowie (et tant d’autres). Ce piano est une ruine aujourd’hui. Pourquoi j’ai ces touches chez moi aujourd’hui… je ne peux pas le dire ici.

Au dessus, une tasse du studio Abbey Road, souvenir de la fantastique journée passée au studio avec Fabien (Tessier) pour le mastering de notre album « Songs of popular appeal ».
Un peu plus haut, une vieille photographie ramenée d’un voyage dans le Tamil Nadu, en Inde. Un peu plus bas posé sur la table, se trouve un rickshaw en format miniature. Deux objets fétiche d’Inde, pays très représenté chez nous.

A l’angle droit bas de la photo, une pierre taillée d’Utah – une « sandstone » – trouvée à Moab, dans ce magasin extraordinaire (si vous êtes allé à Moab, vous connaissez l’endroit).

Les objets que je viens de citer (de « ma fille en 3D » à la sandstone d’Utah) figurent dans une sorte de petit musée perso posé au dessus de mon piano, chez moi. C’est mon « wonderwall » horizontal, un petit territoire de choses perso que j’aime avoir sous les yeux quand je joue.

Toujours sur cette vieille boite de jeux en bois (un jeu de construction) que j’aime aussi beaucoup, la pochette de « Rank » des Smiths en CD.  Elle est signée par un grand échalas à lunettes nommé Morrissey qui m’a juré, ce soir-là (c’était à Newcastle, backstage après un concert), avoir été le chanteur du groupe. Ne connaissant pas bien le groupe, je l’ai cru sur parole…

(Note aux neuneus : je plai-san-te, les Smiths, c’est ma vie – ou la première partie de ma vie, au minimum).

Ensuite, trois livres… Même si je ne suis pas un grand lecteur, je dévore les récits historiques, ultra-documentés, autour d’aventures et explorations (comme ce « Scott and Amundsen » vertigineux), et j’achète parfois des livres pour le graphisme de la jaquette (« Sentinels of the North Pacific » acheté en Californie) ou pour ce qu’ils représentent dans une culture spécifique (l’auteur Zane Grey, 1872-1939, héros des jeunes lecteurs américains amoureux des grands espaces). Même chose que pour les petits objets fétiche cités plus tôt : j’ai besoin d’avoir ces livres sous les yeux pour écrire des choses, sentir des mélodies, avancer dans les chansons. J’ai besoin de cet environnement visuel.

Pour finir, sur le devant : un vieux puzzle des Etats-Unis d’Amérique, déniché dans une brocante en Caroline du Nord il y a plus de vingt ans (et sans doute mon objet préféré parmi tous), et nos deux copains Haddock et Tintin, parce que c’est en dévorant les albums d’Hergé, enfant, que m’est venue le désir de voir le monde et de m’y balader dès que possible (ce que j’arrive à faire assez souvent grâce à mon métier – un privilège que je mesure chaque jour – pourvu que ça dure, inch’Allah, namaste, good night).


Emmanuel Tellier
Octobre 2017

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www.49swimmingpools.com

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Pascal Blua

My essentials for Stereographics © Pascal Blua

LES ESSENTIELS DE PASCAL BLUA

Me voici donc en 20 objets.
1. Un exemplaire de ma collection de polos Penguin
2. My old Levis jacket
3. “Pacific Street” par The Pale Fountains, le disque qui a changé ma vie
4. These Boots Are Made For Walkin’
5. Woodframes par l’incroyable artisan lunetier Herrlicht
6. Apple addict
7. Badges Katerine “Je coupe le son” / “Et je remets le son” (l’histoire de ma vie)
8. Je prends des notes tout le temps…
9. Carte de visite (impression typographique)
10. My Design Mouse
11. CardBoy Cartridges Artoyz (CMYK)
12. Eau de Lourdes, un vieux souvenir famillial
13. Mon cartable jaune
14. Ma première montre américaine
15. “Les Beatles font l’intéressant” par Jean, un de mes livres de chevet
16. Je ne sais pas écrire avec autre chose (Tempo Paper Mate)
17. “The Violent Life and Death of Tim Lester Zimbo” par 49 Swimming Pools, le disque qui a aussi changé ma vie
18. “I want to be Matisse – Andy Warhol” (la vie est mal faite).
19. Apple addict (again)
20. “L’ABC” du métier par Massin, un autre de mes livres de chevet

Plus d’informations sur Pascal Blua
bluartwork.com

Photographie : monsieurj
Stylisme : 3.14


Pascal Blua
Octobre 2015

My essentials for Stereographics by Pascal Blua
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The Apartments en tournée

Artwork by Pascal BLUA

L’album ” No Song, No Spell, No Madrigal” est suivi d’une tournée française de 7 dates du 19 au 26 Septembre 2015.