Jaune Will Tear Us apart

The Apartments "apart" / Photographie © Michel Valente

 

Il est des jours où rien n’arrive mais il arrive. Les musiques, il faut les laisser venir à soi et ne pas les brusquer, elles savent qui nous sommes. Un soir, la musique de Peter Milton Walsh est arrivée à moi. C’était en 2012, à Clermont-Ferrand, une nuit de décembre. Immédiatement, une connexion s’est faite, comme si j’avais toujours connu ces chansons. Un lien particulier s’est alors crée avec tous ses disques, d’abord Drift – ce bleu nuit – , puis No Song, No Spell, No Madrigal – ce gris neige – , puis les autres, jusqu’à In and Out The Light sur lequel j’écrivais en 2020 ces mots « Que chacun choisisse alors sa lumière, la mienne, celle que je vois, celle que je verrai toujours, c’est ce jaune lumineux – le même que le vinyle de In And Out The Light, le même que cette veste qu’elle portait si bien – et cette lumière me laissera toujours croire que le ciel pourrait s’éclaircir un jour car à quoi servent les disques s’ils ne ramènent pas à la vie ? ».

Il est des jours où rien n’arrive mais il arrive. Des personnes sont arrivées dans ma vie, des personnes que j’ai rencontrées aux concerts de The Apartments. Elles aussi s’étaient senties liées à ce « beau chanteur » qui semble ne chanter, pour nous, rien que pour nous, des histoires qui leur appartiennent. Ce ressenti, c’est quelque chose de fort que je ne m’explique pas et qu’il ne faut pas chercher à expliquer.

Il est des jours où rien n’arrive mais il arrive. Grâce à Christophe Basterra, et parce que j’aime me plonger dans les pochettes de disques, j’ai rencontré Pascal Blua, l’homme qui avait réalisé la pochette – magnifique – de No Song, No Spell, No Madrigal mais pas que. D’autres pochettes de disques, des affiches, des sérigraphies, ces œuvres, elles portent sa patte, son regard, sa justesse. Pascal Blua, c’est l’homme qui sait mettre la mélancolie en images.

Il est des jours où rien n’arrive mais il arrive. apart était le disque, disons-le, « oublié » de la discographie de The Apartments, et comme l’a écrit Matthieu Grunfeld c’est « celui qu’il était devenu presque impossible de réécouter en faisant abstraction de la suite ». Mais apart est arrivé, dans la boite aux lettres, en décembre – décidément ! – et quand j’ai ouvert le carton, je me suis trouvé happé par cette pochette jaune. Je ressens alors des choses qui n’ont rien à voir avec la musique. Ce jaune, je peux le sentir, il est vivant. Je ne l’avais jamais vu mais lui, je le sens, me connait. Qu’est-ce qui se passe ? Ce sont des souvenirs – les siens, les miens ? – qui passent par cette couleur. Les chansons continuent de défiler mais je ne les entends pas, je fixe ce jaune à m’en pulvériser les yeux. Je le sens s’engouffrer dans les failles dans mon esprit, dans mes souvenirs. J’ai envie de répondre à celui qui a écrit que l’amour fou existe en noir, que moi, je le vois jaune.

Nous savons toutes et tous qu’il y a des disques qui justifient le monde, qui aident à vivre par leur seule présence.
J’ai envie de dire qu’il y a des couleurs aussi.

Jaune Will Tear Us apart.


Michel Valente
Janvier 2024



The Apartments – apart (remastered vinyl edition 2024)
include liner notes wrote by Peter Milton Walsh
talitres.com

Pour en savoir plus sur Michel Valente
section-26.fr/michelvalente

Y. Monerie

My essentials for Stereographics © Y. Monerie

LES ESSENTIELS DE Y. MONERIE

1. La musique avant tout : une des pochettes qui me font les plus regretter le vinyl et les années 70-80. Purement esthétique.
2. Narcisse et Goldmund : hésiter entre la rigueur et l’appel de la création. Toujours.
3. … et l’appel du dehors. Aussi souvent que possible.
4. Dans la poche, en permanence : un médiator, un Ganesh – le trublion – pour la vigilance.
5. Le travail du bois, comme un contact charnel et l’idée d’un métier qui aurait pu être manuel.
6. Le surf et la beauté sauvage des vagues. Les landes, au moins une fois par an. Le bruit sourd d’un glissando en apesanteur.
7. Drift, The Apartments : l’album que j’ai probablement le plus écouté avec The Fugitive Kind des Swans Way, Baby, The Stars Shine Bright des Everything But the Girl et Pacific Street des Pale Fountains. L’album du retour et de la solitude. Mon album préféré de The Apartments reste All You Wanted – un trajet Montpellier/Genève pour l’acheter en Vinyl (une autre époque !) – mais Drift m’a suivi si longtemps…
8. Le chapeau de mon grand père : une idée de la famille et une pensée pour mon épouse.
9. Les amis, les apéros entre amis et l’essuie-main à l’espagnole qui va avec.
10. Une matrice de police en plomb pour une longue tradition familiale autour de l’imprimerie, la typographie, le journalisme.
11. Mon outil de travail quotidien.
12. Une belle chimère : mi-faire-part de bonne année (l’annonce d’un renouveau), mi-renouveau (l’annonce de quelques bonnes années). Et surtout de belles rencontres.
13. (hors cadre) Photo de mon mariage.


Y. Monerie
Avril 2016

My essentials for Stereographics by Y. Monerie
© Y. Monerie / All rights reserved / Reproduction prohibited without permission of the author

Antoine Chaperon

My essentials for Stereographics © Antoine Chaperon

LES ESSENTIELS D’ANTOINE CHAPERON

“Chacun cherche son chat”
par Antoine Chaperon, guitariste et musicien.


Antoine Chaperon
Avril 2016

Plus d’informations sur Antoine Chaperon :
www.facebook.com/antoine.chaperon

My essentials for Stereographics by Antoine Chaperon / Photography by monsieur j
© Antoine Chaperon / All rights reserved / Reproduction prohibited without permission of the author

Three Steps to Heaven

Après la superbe tournée “Un Soir de Septembre” qui a suivi la sortie du nouvel album de The Apartments “No Song, No Spell, No Madrigal”, Peter Milton Walsh est de retour en trio, pour une nouvelle tournée française, baptisée “Three For The Road”.
Peter sera accompagné par Natasha et Antoine du groupe Grisbi, déjà présents sur la précédente tournée. Ils se produiront sous une facette plus intimiste et acoustique, pour interpréter une sélection de titres de The Apartments.

“Three For The Road”
Spring Tour 2016 :
15 avril : Salle Doussineau (Chartres)
16 avril : St Lo (Eglise de Ste Suzanne sur Vire)
17 avril : La Ferme d’en Haut (Lille – Villeneuve d’Ascq)
18 avril : Café de la danse (Paris)
19 avril : La Lune des pirates (Amiens)
20 avril : Le Tremplin (Beaumont – Clermont Ferrand)
21 avril : Théâtre Denis (Hyères – Toulon. Dans le cadre du festival Faveurs de Printemps)
26 avril : Marche Gare (Lyon. Soirée Le Petit Bulletin Live)

Line Up : Peter Milton Walsh, Natasha Penot et Antoine Chaperon
Son : Robin Dallier

Poster Tour
Artwork by Pascal Blua / Photographies par Jérôme Sevrette


Plus d’informations :
www.microcultures.fr
www.03h50.com/the-apartments

Grisbi

Grisbi / Photographie © monsieurj

AU DÉBUT

Quel est votre premier souvenir “graphique” à tous les deux ?
Natasha Une reproduction du Jardin des Délices de Jérôme Bosch qui trônait au-dessus de l’orgue du salon. Un univers étrange et fascinant, fourmillant de détails, qui m’a obsédé toute mon enfance. À la même époque, j’ai pas mal feuilleté les magazines Géo de mes parents. Leurs reportages photo m’ont aussi profondément marqués.
Antoine Les hommes volants de Jean-Michel Folon, le fameux générique d’Antenne 2.

Et votre premier souvenir “musical” ?
Antoine — Pink Floyd “The Wall”, la musicassette de mes parents (avec plastique bleu !?) doit être bien rincée à l’heure qu’il est…
Natasha Si on exclut ma première demande officielle d’achat de disque (“Chante” des Forbans…), et j’avoue que ça m’arrange, je pense instantanément à “Lost Weekend” de Lloyd Cole And The Commotions. C’est probablement le morceau que j’ai le plus écouté en boucle avant mes 10 ans. J’étais amoureuse de la voix et de la guitare, c’était super pour danser.

Les deux souvenirs sont-ils liés ?
Antoine  Pas vraiment, mais dans les deux cas, l’image et la musique sont indissociables, ils ne forment qu’une entité. L’intérieur de pochette de Pink Floyd “The Wall” m’a provoquée pas mal de cauchemars à 5 ans.
Natasha — Indirectement, oui. Mon père achetait tous les 45 tours qui sortaient à l’époque. Je passai des heures, le casque vissé sur les oreilles, à les écouter dans le salon, là où était accroché le dit tableau. J’ai donc pu le contempler longuement, bercée par le meilleur et le pire de la musique des années 1970-1980. Curieuse mixture…

“L’intérieur de pochette de Pink Floyd “The Wall” m’a provoquée pas mal de cauchemars à 5 ans” — Antoine

Photographie © Jean-Christophe Londe (aka monsieurj)

GRAPHISME ET MUSIQUE

Certains mouvements musicaux ont accordé une place essentielle à l’image et au graphisme. Y êtes-vous sensible ?
Antoine  Complètement. La période punk a été décisive en ce qui concerne l’évolution de l’imagerie et de la musique, puisque tout le monde devenait potentiellement un artiste. On a connu sensiblement la même chose avec la house, ses badges et consorts.
Natasha — Ma grande sœur était fan de hard-rock, donc oui j’ai été sensibilisée assez tôt à ce lien entre musique et graphisme… Toute considération esthétique mise à part, les zombies de Maiden, la fameuse pochette de Scorpions avec le chewing-gum collé sur la poitrine dont j’ai oublié le nom, ou les croix alignées de Master of Puppets (Metallica) sont des images marquantes.
A la simple vue d’une pochette, tu sais où tu mets les pieds, comme avec l’imagerie punk dont l’esthétique est aussi très codifiée, avec des typos destroy très étudiées. Au final, ces codes, cette iconographie, c’est une manière pour les groupes de revendiquer ou d’affirmer leur appartenance à un mouvement et d’être instantanément identifiés par un public. C’est bien pratique mais le risque est de tomber dans les clichés. J’ai tendance à préférer les outsiders qui brouillent les pistes.

En tant que musicien, quelle importance et quel rôle accordez-vous à une pochette de disque ?
Natasha  La pochette a un rôle primordial. Avant même la musique, c’est le premier contact intime qu’on a avec un disque. C’est une porte d’entrée qu’on a envie de pousser ou pas. J’ai acheté de nombreux disques sur la foi de la pochette, simplement parce que le visuel était beau ou intrigant. Inversement, je suis peut-être passée à côté de très bons disques à cause d’une pochette ratée.
Antoine — La pochette « représente » la musique, elle en est l’ambassadeur. Elle signifie aussi parfois « Attention, ceci n’est pas pour tout le monde ».

“Le ressenti d’un graphiste sur la musique, les images qu’elle fait naître dans sa tête, c’est bien plus intéressant que de répondre à un cahier des charges” — Antoine

Selon vous, la pochette doit-elle être “simplement” représentative du disque qu’elle contient ou permet-elle d’ajouter une “autre” dimension à la musique ?
Natasha Elle ne doit pas être nécessairement représentative de la musique, je dirais même au contraire, mais elle conditionne indéniablement notre écoute.
Elle peut stimuler notre imaginaire en étant énigmatique (Houses of the Holy – Led Zeppelin). Elle peut s’effacer en jouant la neutralité ou le minimalisme (l’album blanc des Beatles, la banane de Warhol pour le Velvet) pour laisser place à l’essentiel, ou au contraire imposer une lecture en donnant beaucoup d’informations, en proposant une histoire.
Antoine Pour moi, elle n’a pas à être représentative, en tous cas pas nécessairement. “Atom Heart Mother” et sa vache est pour moi une référence en la matière. Le ressenti d’un graphiste sur la musique, les images qu’elle fait naître dans sa tête, c’est bien plus intéressant que de répondre à un cahier des charges.

Faites vous une différence entre une pochette vinyle et une pochette CD ?
Natasha La pochette vinyle l’emporte évidemment haut la main. J’adore cet objet et son format, 33t et 45t confondus. C’est un carré parfait qui vieillit en outre très bien. Je trouve ça beau une pochette qui a vécu, avec ses coins abîmés, ses déchirures, le nom de son propriétaire fièrement griffonné…
Elle révèle une relation très intime, une histoire d’amour ou de haine parfois. Une boîte cristal de CD rayée ne me raconte pas grand chose.
Antoine J’ai toujours eu du mal à ne pas écorner les pochettes de Cds en les glissant dans les boîtiers cristal, cette fameuse quatrième languette ;p
Je reste bien plus attaché au visuel des vinyles qu’à leur son, les craquements ça ne me manque pas du tout. Il y a une certaine perfection dans ce format 30*30.

“Je trouve ça beau une pochette qui a vécu, avec ses coins abîmés, ses déchirures, le nom de son propriétaire fièrement griffonné” — Natasha

Photographie © Jean-Christophe Londe (aka monsieurj)
ARTWORK

Comment envisagez-vous le travail sur une pochette ? Êtes-vous ouvert à l’apport et l’échange d’une collaboration graphique ?
Antoine Au moment d’enregistrer, je n’y prête aucune considération. C’est ce que l’ensemble des titres évoque en terme d’image qui est important, ça intervient dans un deuxième temps, tout en appartenant à l’œuvre dans sa totalité. Je détesterais réaliser les pochettes moi-même, si tant est que j’en avais les compétences. Ma vision reste musicale.
Natasha Jusqu’ici on a confié la réalisation de nos pochettes à des amis, graphiste ou photographe. On est finalement peu intervenu dessus. C’est assez marrant et instructif de voir ce qu’évoque ta musique chez les autres.
Aujourd’hui, j’ai envie de m’exprimer davantage sur l’aspect visuel. L’important étant de trouver le bon équilibre entre tes aspirations et la liberté d’action du graphiste. Une collaboration est et doit rester un échange.

Lorsque vous composez, avez-vous des images spécifiques en tête ?
Natasha J’ai tendance à penser qu’on se nourrit forcément d’images quand on écrit, quand on compose, mais je peux me tromper. En tout cas, je fonctionne comme ça. Les mots d’une chanson, les mélodies, sont la traduction des images qu’on a dans la tête ou dont on s’inspire (photo, tableau…) mais ce ne sont pas nécessairement celles qu’on imagine pour illustrer une pochette de disque.
Antoine Lorsqu’on a composé notre premier album « Playtime » (sic), on a abusé des dialogues de film, l’idée étant de faire naître un maximum d’images chez l’auditeur, de l’enfermer dans une bulle.
La plupart de mes idées musicales naissent d’images d’ailleurs, comme le final psychédélique de 2001 ou les scènes de plage de « Rêve de Singe » par exemple, des trucs oniriques.
Je préfère qu’on me suggère des images évoquées par la musique ; je suis d’ailleurs très satisfait du travail graphique de Marceau Boré (de Piano Chat) pour notre 1er album, l’image de ces deux personnages un peu anxieux gribouillés sur du papier froissé, ça nous représentait parfaitement, du moins tels qu’on l’était à l’époque. J’y vois mes propres doutes.

“Les mots d’une chanson, les mélodies, sont la traduction des images qu’on a dans la tête ou dont on s’inspire  mais ce ne sont pas nécessairement celles qu’on imagine pour illustrer une pochette de disque” — Natasha

Qu’attendez-vous de la personne (artiste, graphiste, photographe, etc..) avec laquelle vous travaillez sur une pochette ?
Natasha D’abord qu’il y prenne du plaisir et qu’il soit sensible à notre musique. Si c’est une contrainte, il n’en sortira rien de bon. Qu’il ose faire des propositions, radicales ou auxquelles on n’aurait pas pensé, tout en sachant être à l’écoute du groupe. Et puis, qu’il sache faire ce que je ne sais pas faire techniquement !
Antoine Qu’elle s’exprime, sans barrières. Comme nous en somme.

Dans votre discographie, avez-vous cherché à garder une identité graphique, une ligne directrice où pensez-vous que chaque disque doit ou peut avoir un univers visuel spécifique ?
Antoine — Ça dépend des jours ;p On peut vite se retrouver coincés dans une imagerie qui ne nous correspond plus à l’instant T, puisqu’on évolue tous. Ou alors il faut s’appeler The Smiths et avoir suffisamment de latitude. Et encore, leurs covers sont toutes interchangeables en réalité, elle ne servent pas forcement la musique qu’elles véhiculent. J’ai du mal avec les artistes monomaniaques de toute façon.
Natasha
Il n’y a aucun lien visuel entre le premier album de Grisbi (Playtime) et l’EP ‘Lillies Bordello qui a suivi. Pas forcément par choix délibéré, cela est lié à l’histoire du groupe, la volonté d’intégrer des amis dans le projet, la débrouille aussi…
Dans le premier cas, on a fait appel à un ami graphiste et musicien, Marceau Boré, qui a gribouillé un dessin dans le train et qu’on a gardé tel quel parce que la spontanéité de sa réalisation nous plaisait. On a fait le choix de la photo pour la pochette de l’EP qu’on a confiée à notre ami photographe Monsieurj. La pochette du prochain disque sera aussi très différente des autres. J’ai des envies plus affirmées aujourd’hui, des idées plus précises.

“La plupart de mes idées musicales naissent d’images d’ailleurs, comme le final psychédélique de 2001 ou les scènes de plage de « Rêve de Singe » par exemple, des trucs oniriques.” — Antoine

Photographie © Jean-Christophe Londe (aka monsieurj)

HALL OF FAME

Quelles sont la ou les pochettes qui font référence pour vous ?
Antoine
J’adore celle d’Actually des Pet Shop Boys, qui les représente des poches sous les yeux, en train de bailler, dans ce qu’on imagine être une séance de shooting promo. Elle raconte une histoire. Idem pour “Propaganda des Sparks.
Natasha Outre les incontournables pochettes des Smiths et de Kraftwerk que je vénère, il y a bien sûr celle, fascinante, d’ “Atom Heart Mother” de Pink Floyd. Avec mes sœurs, on demandait aux parents le disque de “la vache”. Cela en dit long sur l’efficacité imparable de ce visuel. Je leur ai piqué depuis et il est exposé chez moi comme une sainte relique. Ce choc visuel on l’a avec à peu près toutes les pochettes de Pink Floyd. Je pense à “Ummagumma” et “Animals” en particulier. J’en exclus la vilaine pochette de “The Endless River” qui évoque une parodie, un fake. C’est totalement raté.

LE TOP 5 (DES PLUS BELLES POCHETTES)

Natasha

The Man Machine – Kraftwerk
Movement – New Order
Animals – Pink Floyd
Goo – Sonic Youth
Histoire de Melody Nelson – Serge Gainsbourg
Discorama_Top5_Grisbi_Natasha
Antoine
XTC – Go
Depeche Mode – Music For The Masses
Broadcast – The Noise Made By People
New Order – Movement
Throbbing Gristle – 20 Jazz Funk Greats
Discorama_Top5_Grisbi_Antoine


Natasha Penot et Antoine Chaperon
Octobre 2015

Plus d’informations sur Grisbi :
www.facebook.com/Grisbi
www.elap-music.com


Toutes les photographies qui illustrent l’article sont de © Jean-Christophe Londe (aka monsieurj)

“Keep An Eye On You” —Grisbi (2015)

A Tale of Two Cities

"A tale of Two Cities" - Sérigraphie par Pascal Blua et Stéphane Constant / Photographie © Dezzig

Depuis leurs débuts, le groupe australien The Apartments, emmené par le songwriter Peter Milton Walsh, est un trésor partagé par quelques milliers de personnes à peine.
Il l’est encore aujourd’hui, mais cela pourrait peut-être bien changer dans les mois à venir…

The Apartments (Live Report)

The Apartments / Photographie © Yves Tronet

“I am glad I didn’t wear my suit tonight…”. C’est cette parole de Peter Milton Walsh, peu avant le rappel, qui résume sans doute le mieux cette soirée.— Pascal Blua

The Apartments en tournée

Artwork by Pascal BLUA

L’album ” No Song, No Spell, No Madrigal” est suivi d’une tournée française de 7 dates du 19 au 26 Septembre 2015.

The Apartments dans SLATE

Un article panoramique, récit d’une aventure de quatre décennies à travers les témoignages de ses principaux acteurs.