Bruno Borrione

Mes Essentiels pour Stereographics par Bruno Borrione

LES ESSENTIELS DE BRUNO BORRIONE

Des objets peuvent-ils te définir ? Pas que. Mais un peu quand même.

1. Combo bloc de calque A3 + kutch + criterium 0,9.
– Le moyen le plus simple et le plus efficace pour concevoir, quels que soit le lieu et la situation. J’ai toujours un set dans mon sac ou ma valise. (Pour les néophytes, kutsch : règle graduée à échelles multiples).

2. Fender Telecaster
– En 1984, la première guitare que je me suis achetée, était une Telecaster noire, manche en érable. Je l’ai revendue bêtement. Il y a quinze ans, je suis tombé sur le modèle Joe Strummer Signature. Il comble mes velléités de guitariste très amateur et mon admiration pour le leader des Clash. J’ai une bonne dizaine de guitares, mais c’est presque la seule avec laquelle je joue (Je devrais peut-être les revendre ?).

3. The Cramps, Songs The Lord Taught Us. The Specials, Specials
– J’aime des tas d’artistes, parfois jusqu’à la monomanie, mais ces deux albums, furent une claque mémorable. Poison Ivy reste ma guitariste préférée, et la disparition de Terry Hall m’a fendu le cœur.

4. Stalker, Andrei Tarkovsky
– Je l’ai vu à dix-sept ans et les images m’habitent encore.

5. Rue de boutiques obscures, Patrick Modiano / Vie et destin, Vassili Grossman / La société du spectacle, Guy Debord.
– La quintessence de Modiano, J’ai dû le lire quinze fois. Il reste mon auteur fétiche, talonné de près par Philip Roth.
Vie et destin, le seul livre, arrêté et jeté en prison.
– Ma fascination pour les situationnistes n’a d’égal que mon incompréhension. Je lis et relis la Société du spectacle en me disant qu’un jour je vais comprendre.

6. Chemises hawaïennes
– Dès qu’il fait chaud je ressors mes chemises hawaïennes, c’est confortable, coloré et cela masque (en partie) ma surcharge pondérable.

7. Casque moto
– Le mythe des cheveux au vent a toujours été tentant, mais les broches et les vis dans ma cheville me rappellent, quotidiennement, qu’il faut faire gaffe.

8. Leatherman
– Le premier outil que je me suis acheté était un tournevis Facom, que j’ai toujours ; mais la polyvalence du Leatherman fait qu’il ne me quitte pas.

 9. Casque de chantier
– Il m’a été offert à l’occasion d’un chantier aux USA et il m’a accompagné sur tous les projets outre-Atlantique, un peu moins en France. Mais est-on aussi regardant sur la sécurité ? C’est la tradition de le recouvrir d’autocollants.

10. Aturgyl
– Ma seule addiction (avec le Nikka). Mes pauvres sinus de citadin sont tous les hivers à l’épreuve. C’est le seul moyen que j’ai trouvé de passer des nuits correctes. Comme je crains un jour la pénurie, j’ai un stock à l’abri.

11. Clash à Mogador
– Tous mes potes y sont allés, mais pas moi. Aujourd’hui encore je n’arrive pas à comprendre pourquoi j’ai commis une telle erreur. J’ai vu depuis Mick Jones, puis Paul Simonon, mais on ne peut pas prétendre déguster un gâteau en mangeant séparément les œufs et la farine, même s’ils sont de qualité supérieure !

Bruno Borrione
Septembre 2023


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Sophie Feuillade

LES ESSENTIELS DE SOPHIE FEUILLADE

Musique is my boy friend à défaut des coups (sans l’accent espagnol) de foudre de Trafalgar et des vieux punks en costard.
Bisou.

Sophie Feuillade
Décembre 2016

 


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